C'est vrai que je fais confiance a tout le monde et que cela me joue parfois des tours mais il a d'autres fois ou cela me permet de rencontrer des gens exceptionnels que je n'aurais pas pu connaitre autrement. Apres avoir ete parfume par les traditions du Lesotho, j'au du regagner l'Afrique du sud qui se veut par endroit moderne et urbaine. J'atteris par voie terrestre a Durban, ville repetuee pour ses soirees festives mais aussi pour son haut taux de criminalite. Il est 15h30, je me sens au mauvais endroit, j'ai besoin de me retrouver dans un endroit plus tranquille. Je m'informe aupres de diverses compagnies d'autobus pour savoir s'il y aurait une possibilite que je puisse poursuivre vers l'est. On m'indique qu'une certaine autobus, qui ne possede pas de billeterie a la station centrale, part tous les jours pour Richard's Bay a 17h00. Je n'ai qu'a monter a bord et payer directement le chauffeur. J'aime l'option sauf que Richard's Bay, plus petite que Durban, demeure une ville industrielle sans reel attrait. J'ouvre mon Lonely Planet et je regarde qu'est-ce qu'il y aurait en chemin d'interessant : Mtunzini. En plus il y a une auberge de jeunesse a cet endroit, c'est parfait!
Sauf que...
Regle no. 1 en Afrique du sud : Ne jamais criculer a pied dans les rues lorsqu'il fait noir. Comme c'est l'hiver, il fait noir a l'exterieur vers 18h00. Je me retrouve donc devant un dilemne en sachant tres bien qu'il ferait noir arrivee a destination. Apres avoir mobilise tous les chauffeurs de texi de la station pour savoir leur avis, j'obtiens leur benediction et je decide de vivre l'aventure en incarnant le dieu des voyageurs pour qu'il veille sur moi. Une fois dans l'autobus, j'attire la sympathie des autres passgers lorsqu'ils constatent que je suis une femme qui voyage seule. J'obtiens donc Kit-Kat et conseils durant mon trajet. 2 heures plus tard, me voila a Mtunzini devant un magasin general ferme, personne en vue...Bon...je marche un peu jusqu'a un hotel pour demander mon chemin. 2 hommes pompettes sur la terrasse me regardent d'un air etonne sortant de nul part avec mon gros sac-a-dos. Je leur demande ou se trouve le Backpacker et ils me repondent qu'il est au fin fond d'un foret et qu'il serait impossible pour moi de marcher jusque la. Je m'assoie pres d'eux un peu decouragee. Pendant que l'un me paye une biere, l'autre appelle un de ses amis pour qu'il vienne a ma rescousse. Glen et Tommy, mes deux nouveaux amis, me disent qu'ils sont gentlemen mais juste trop souls pour me reconduire la-bas. Quelques minutes plus tard, Hilton arrive me serre la main et m'avise que l'auberge de jeunesse est complete mais qu'il va tenter de m'organiser autre chose ailleurs. Il repart...pendant ce temps, je bois une autre biere et on m'offre a souper, gracieusete de l'hotel. Hilton revient et m'annonce que j'ai une caravane a mon nom pour deux nuits pour 1/2 du prix que j'aurais paye au Backpacker. Je commence a etre pompette a mon tour et je ris de plus en plus de la situation. Hilton me reconduit a mon campement et me donne rendez-vous le lendemain pour me montrer les zebres du coin (!!). Le matin venu, je me reveille au son du chant de la femme de menage. Je sors les yeux un peu colles de mon camper full-equiped et je constate la beaute des lieux. Mes voisins Zoulous me saluent et moi je souris. Je me trouvais dans un petit oasis de paix; le bonheur! Je decide de me rendre a la plage en passant par une reserve naturelle. J'ai passe proche d'y laisser mon coeur lorsque j'ai pile a 2 pouces d'un serpent. Une plage deserte de plusieurs km m'attendait au bout du chemin. Je passe une partie de ma journee a marcher dans le sable et me faire froler les orteilles par l'ocean indien. Je rejoinds plus tard Hilton dans son pick-up et on part a la recherche des zebres. On rencontre un de ses amis, Anthony, qui vit de la peche et de la nature a Ste-Lucia, petite station balneaire a 1 heure de Mtunzini. Anthony me laisse son numero de telephone et me dit de l'appeler si je me trouve dans les environs de Ste-Lucia. Hilton me propose d eme reconduire la-bas le lendemain si je le desirais. J'accepte l'offre avec plaisir! Une autre belle soiree m'attendait avant mon depart. J'ai eu du mal a partir et c'est le coeur gros que j'ai laisse Hilton derriere moi a Ste-Lucia....mais Anthony a bien pris le relais en m'amenant voir les hippoppotames et les crocodiles a la tombee de la nuit. J'ai meme eu droit a un spectacle celeste; un ciel degage avec des milliers d'etoiles et la voie lactee.
La morale de cette histoire: Il ne faut pas s'arreter aux personnes tordues qui parfois nous rendent la vie difficile car dans leur ombre se cache des petites perles humaines. Il suffit de se laisser la chance de les rencontrer et de savoir apprecier chaque instant avec elles car ces amities, aussi intenses soient-elles, sont ephemeres....telle est la realite des voyages!
samedi 23 mai 2009
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Ca parait que t'étudie en psycho madame morale.... As-tu vu mon frere ??? j'avoue que l'afrique c'est un peu grand... en t-k ... belle histoires divertissantes... fais attention a toé... madame black jack handicapée qui se fait voler toute d'une shot.
RépondreSupprimerPhil
Salut Cath,
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec mon beau Phil !!! Je sais que tu n'es pas en Afrique pour te bercer et tricoter des cache-cou pour les girafes mais slack pas trop la poulie !! Tes photos sont de toute beauté, un régal pour les yeux. A+ Jacqueline xxx