Madagascar se visite difficilement de façon indépendante. Je me suis donc payée les services d'un guide durant une semaine. J'essaie d'habitude d'éviter ce genre de formule mais cette fois-ci c'était inévitable. J'ai quitté la capitale Tana il y a 10 jours en compagnie de 2 Français, d'une Norvégienne et de notre guide que l'on a surnommé Jimmy "Rototo" (car il rote plus vite que son ombre) avec des attentes bien modestes. Justement contre toutes attentes, ce tour depuis le début m’a jeté par terre.Tout d'abord l'enregistrement pour l’embarcation dans les pirogues. Nous avons dû nous rendre à la mairie et au poste de police pour s’inscrire et avoir le droit de naviguer sur la rivière Tsiribihina. Ces deux endroits officiels se trouvent au fin fond du marche, c’est–a-dire, coinces entre des poules et des poches de riz.Mairie = un homme, une table et une dactylo.Poste de police = une police qui ne sait pas lire et une télévision.Apres avoir signe en 6 copies le certificat attestant que nous partons et reviendrons en vie nous avons, monte a bord de nos pirogues. Je fais connaissance avec mon piroguier « Capitaine Robert », fils d’un ancien pasteur qui chante en alto des chansons chrétiennes dont son plus grand succès : une chanson a répondre intitulée « Jésus revient bientôt »Ca augure bien !On navigue tranquillement sur la rivière et on observe plusieurs espèces d’oiseaux, un caméléon, un crocodile, une tortue et des lémuriens.Tout a coup on entend « Pok Pok Pok Paaaak ! » venant de notre pirogue. Il y avait 2 poules à l’arrière. Capitaine nous indique qu’elles sont notre souper du lendemain. Ca augure toujours bien ! Le soir venu, on accoste sur un îlot de sable pour y passer la nuit. Nos guides montent nos tentes et nous allument un feu de camp. Pour ne pas qu’on s’ennuie pendant qu’ils nous préparent a souper, Rototo nous amène un petit punch a-RHUM-atisé. Une heure plus tard les fous rires s’accumulaient et le nombre d’étoiles filantes a doublé dans le ciel. On a profité de cette soirée arrosée pour surnommer nos poules domestiques « Paul and Betty » (hommage a mon auto en Australie que j’avais aussi surnommée Betty). Je dors comme une reine dans mon camping 5 étoiles. Le lendemain on se réveille en même temps que le soleil avec un café et un bon déjeuner qui nous attendaient sur le sable. Je me suis réinstallée dans ma pirogue gospel quelques heures avant d’aboutir dans un rêve. Une chute d’une dizaine de mètres de haut se déversait dans une piscine naturelle bleu cristal. On a pu se baigner là pendant une heure le temps qu’on nous prépare a dîner.
Même concept que la veille, en fin d’après-midi on monte nos tentes au milieu de nul part et on sirote notre happy-punch. Pour souper, nous avons manger et pleurer (R.I.P.) Paul and Betty. On avait encore une demi-journée de pirogue à faire le lendemain. C’était suffisant pour avoir le derrière en compote et savoir chanter en canon « Jésus revient bientôt » avec Capitaine Robert. 2 charrettes à zébus (dérivé du buffle) nous attendaient pour que l’on grimpe avec nos bagages pour se rendre au prochain village. Nous n’avions que 3 km à parcourir avec nos zébus, mais ce fut toute une aventure ! Arrivé à un point d’eau, c’était trop risqué pour nos sac-à-dos que les zébus traversent avec le chariot. Pas de problème !! 2 hommes en speedo s’ont arrivé, ont mis nos sac-à-dos (de 60 litres !) sur leur tête et ont traversé avec l’eau qui leur arrivait au-dessus de la taille. Bien sûr, ils chantaient en même temps et moi je me tordais de rire tellement ce que je voyais n’avait pas de bon sens. On fini par aboutir sains et sauves avec nos bagages secs au village où les habitants nous ont reçu d’un accueil chaleureux. J’étais couverte de poussière/sueur/crème solaire/anti-moustique. Je n’avais qu’une seule envie : une bonne douche !! Une bonne quoi ?? Ah oui ! un baril d’eau brune et une chaudière dans un cabanon faisant office de bunker pour les moustiques et les araignées. Heureusement qu’il n’y avait pas d’électricité…j’ai pu alors procéder dans une quasi-obscurité totale et m’imaginer ma douche idéale.
Je pense sérieusement que mon indice relatif du bonheur doit frôler le 10/10.
Même concept que la veille, en fin d’après-midi on monte nos tentes au milieu de nul part et on sirote notre happy-punch. Pour souper, nous avons manger et pleurer (R.I.P.) Paul and Betty. On avait encore une demi-journée de pirogue à faire le lendemain. C’était suffisant pour avoir le derrière en compote et savoir chanter en canon « Jésus revient bientôt » avec Capitaine Robert. 2 charrettes à zébus (dérivé du buffle) nous attendaient pour que l’on grimpe avec nos bagages pour se rendre au prochain village. Nous n’avions que 3 km à parcourir avec nos zébus, mais ce fut toute une aventure ! Arrivé à un point d’eau, c’était trop risqué pour nos sac-à-dos que les zébus traversent avec le chariot. Pas de problème !! 2 hommes en speedo s’ont arrivé, ont mis nos sac-à-dos (de 60 litres !) sur leur tête et ont traversé avec l’eau qui leur arrivait au-dessus de la taille. Bien sûr, ils chantaient en même temps et moi je me tordais de rire tellement ce que je voyais n’avait pas de bon sens. On fini par aboutir sains et sauves avec nos bagages secs au village où les habitants nous ont reçu d’un accueil chaleureux. J’étais couverte de poussière/sueur/crème solaire/anti-moustique. Je n’avais qu’une seule envie : une bonne douche !! Une bonne quoi ?? Ah oui ! un baril d’eau brune et une chaudière dans un cabanon faisant office de bunker pour les moustiques et les araignées. Heureusement qu’il n’y avait pas d’électricité…j’ai pu alors procéder dans une quasi-obscurité totale et m’imaginer ma douche idéale.
Je pense sérieusement que mon indice relatif du bonheur doit frôler le 10/10.
Sais-tu Catherine, comparé au zébus de Madagascar, ta Betty d'Australie était une limousine.
RépondreSupprimerTes photos sont toujours aussi magnifiques et réflètent bien le bonheur que tu es en train de vivre. Ce bonheur je le partage avec toi à 100%.
Pops xxx
Hey Catherine
RépondreSupprimerT'as jamais pensé écrire un livre ou écrire pour un journal?
Tu es TELLEMENT douée pour l'écriture, je t'admire et j'adore te lire :-)
ta cousine Jolène