Après avoir profité des panoramas du sud, il ne me restait qu’une dizaine de jours pour visiter le pays. J’ai décidé de regagner la capitale pour réfléchir à mes plans. Le soir au restaurant, j’ai fait la rencontre de Fred, un sympathique Français qui a décidé de balayer sa vie à 30 ans et de faire reset à Madagascar. Il venait à peine de descendre de l’avion que je lui ai offert de me suivre vers le nord. Je l’ai vite plongé dans la culture malgache en lui faisant subir 27 heures de taxi-brousse (j’ai par le fait même refracassé mon record personnel). Pendant que Fred agonisait sur le siège avant, moi je faisais mon sôcial avec les chauffeurs de taxi-brousse (j’écris « les » car il sont 3 pour faire la rotation pendant 27 heures) et une petite famille malgache ; Chadly , Jasmine et leur fils de 6 ans Marcus. La looonnnggguueeeee journée s’est terminée autour d’un rhum à notre hôtel avec les chauffeurs de taxi-brousse. Depuis nous avons visité les tsingy rouge et la mer d’émeraude sur laquelle j’ai cru laisser ma vie. La mer était déchainée…le bateau , ou plutôt le voilier artisanal, oscillait avec le vent et les vagues que l’on mangeaient en pleine figure. Nous sommes arrivés complètement détrempés à la radieuse mer d’émeraude. Ouf ! Pour me remettre de mes émotions, je n’ai pas eu d’autre choix que de m’offrir les services d’une masseuse sur la plage de sable blanc. Elle utilisait une petite huile maison à base de noix de coco qui exfoliait ma peau avec le mélange du sable. Su-bli-me !! Je me suis par la suite assoupie sur la plage le temps que nos pilotes (ici ils ne conduisent pas ou ne naviguent pas mais ils pilotent !) pêchent notre diner. Fred vient me réveiller en me soulignant que j’éloignais la faune marine avec mes ronflements (je vous l’ai dit que les trajets en taxi-brousse étaient éprouvant !) et juste comme je me lève OUCH ! Petite huile maison de coco additionnée du soleil vous garanti un coup de soleil de compétition. Mais bon …quand je me retrouve à manger du barracuda frais de chez frais avec une vue sur la mer déployant tout un spectre de bleu, je me dit facilement qu’il y a pire que cela dans la vie. Je crains encore pour mon existence sur le chemin du retour et on clos notre magnifique journée en dansant dans le sable au coucher du soleil avec les villageois. Le lendemain on rencontre au marché un Français, Didier, qui s’est installé à Diego avec une jeune Malgache (le tourisme sexuel étant très fort à Madagascar, j’ai tout essayé pour chasser mes préjugés) et il nous a invité avec prendre le Ricard chez lui.
N.B. il était 9 :00 am
N.B. 2. Sur l’heure du diner je n’avais déjà plus la notion du temps.
Plus tard, on croise Chadly et sa femme dans les rues de Diego et ils nous invitent à manger le soir même. Nous les avons donc rejoints dans leur petite case (un toit et 4 murs) vers l’heure du souper. Ils ont sacrifié pour l’occasion une poule (je lui ai demandé de saluer Paul & Betty au passage) et nous avons mangé en famille ! Un délice, autant pour les papilles que pour l’expérience.
…
Mes petites histoires ne sont qu’une infime partie de tout ce qui remplie mes journées depuis quelques semaines. J’espère vous avoir fait voyager un peu de cette façon….si oui, mission accomplie !
vendredi 17 juillet 2009
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"J’espère vous avoir fait voyager un peu de cette façon"
RépondreSupprimertellement oui, tu ne peux pas savoir à quel point ça donne le goût d'y aller!
ta cousine Jolène